mercredi 30 décembre 2009

La fumée séraphique de Charleroi

Par une de ces blondes soirées d'été,
Le jour avait laissé place à l'obscurité,
Et la Lune nous embrasait de sa lumière.

Amusé, je m'étonnai sur ces gazelles,
Belles comme des cygnes frétillant des ailes ;
Ghazel chaude d'opale comme une chaumière.

Le silence de la nuit fut Auguste... « Il ment ! »
Oh si ! C'est bien le mot parfait assurément.
D'une latte de fumée j'étais vaincu.

Puis, étalé dans cette herbe à l'aspect étrange,
Une amie m'entraînait vers cette vieille grange.
Qui avait survécu à ce terne vécu.

Soudain, je vis que je n'étais plus un roi.
Et songeant, je ne sais pourquoi, à Charleroi,
J'avais en souvenir mes manières galantes

Plus fermes que le glas de la chouannerie,
Ou que des hallucinations ensorcelantes,
J'errais dans le brouillard d'une rêverie.
NUWANDA

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